La peau est un récepteur fondamental du système tonique postural, et la présence de cicatrices constitue une perturbation de ce récepteur. Une cicatrice pathologique ou toxique est une cicatrice qui perturbe l’organisme et induit des troubles cliniques et posturaux. Elle peut être considérée comme un véritable court-circuit nerveux, capable de perturber les grands systèmes de transmission de l’information du corps.
Quels sont les déséquilibres que peuvent provoquer des cicatrices ?
Les cicatrices pathologiques peuvent déséquilibrer l’organisme à différents niveaux :
En effet, au niveau postural, une cicatrice rétractée, hypertrophique ou chéloïdienne est capable d’étirer les récepteurs cutanés et de provoquer une altération des afférences proprioceptives et extéroceptives. Le système tonique postural est donc perturbé par ces afférences et la réponse musculaire anormale a pour but de démêler la peau et les extérocepteurs étirés. Cette réponse anormale est capable de générer une dysmétrie fonctionnelle et même une fausse courbe scoliotique. En neutralisant la cicatrice pathologique, on obtient la disparition de la dysmétrie et de la courbure scoliotique « adaptative », évaluable tant radiologiquement que cliniquement.
Déséquilibre musculo-fascial, dû à la fibrose et à la difficulté d’extension tissulaire localisée qui en découle. En raison de la fibrose cicatricielle, la chaîne musculo-connective présente des zones de moindre élasticité, générant une perturbation localisée qui a toujours des répercussions au niveau global, sur l’équilibre des chaînes cinétiques in situ.
Déséquilibre LYMPHATIQUE, dû à l’obstruction du flux lymphatique local. En fait, une cicatrice pathologique peut modifier l’écoulement lymphatique local : la stase lymphatique locale au niveau de la cicatrice peut être documentée par lympho-scintigraphie.
Déséquilibre énergétique, dû à l’effet de barrière sur la circulation de l’énergie ; en se référant à la théorie des méridiens, une cicatrice peut provoquer une interférence énergétique : lorsqu’un méridien est traversé par une cicatrice, surtout si elle est hypertrophique, il y a un « effet de barrière », avec des conséquences liées à la perturbation de la circulation de l’énergie.
Déséquilibre ENDOCRINIEN ET MÉTABOLIQUE, en raison de la sécrétion anormale d’adrénaline et de l’hypersympathicotonie (augmentation de l’activité des systèmes sympathique et parasympathique) qu’il peut provoquer ; en effet, le fait de toucher une cicatrice « toxique » avec du coton provoque une réaction artérielle détectable au niveau du poignet (Hypo V.A.S., Ce phénomène peut devenir chronique en vertu de ce que l’on appelle « l’effet vêtement ». Le contact des vêtements sur la cicatrice lors des mouvements déclenche une « poussée » anormale d’adrénaline. Cela permet de comprendre de nombreux troubles associés, comme l’obésité, car l’adrénaline donne une petite hypoglycémie permanente, d’où une tendance à consommer des glucides. Les autres pathologies observées sont :
- Dystonies neurovégétatives
- Hypertension ou hypotension artérielle
- Spasmophilie
- Dermalgie-réflexe
- Blocs de la colonne vertébrale
- Maux de tête
- Migraines
- Fatigue chronique
Déséquilibre PSYCHOLOGIQUE, car la cicatrice peut être liée à un traumatisme émotionnel ou à une expérience douloureuse profonde, c’est-à-dire à un état de malaise intérieur non résolu et de tension émotionnelle, lié à l’événement qui a provoqué la cicatrice (chirurgie, traumatisme, accident). La cicatrice peut être comprise comme une forme de mémoire des tissus par rapport à un traumatisme émotionnel et un événement douloureux, et ce sont de véritables cicatrices intouchables, en raison de l’inconfort que le patient ressent.
D’où l’importance de recourir à un traitement des cicatrices à Lyon par des spécialistes pour éliminer cette trace et aider le patient à oublier la souffrance vécue lors du traumatisme ou tout simplement obtenir une apparence esthétique.