Que faut-il savoir avant de réaliser votre greffe de cheveux ?

Comme pour toute intervention de chirurgie esthétique, il faut réunir certaines conditions et connaitre tous les aspects techniques pour espérer voir un résultat à la hauteur de ses espérances. Lors des entretiens préopératoires, il faut poser toutes les questions qui vous passent par la tête à votre chirurgien mais surtout bien écouter ses réponses.

Quels types de cheveux peuvent être utilisés pour préparer les greffes de cheveux les plus efficaces ?

Pour préparer les greffons les plus fins, également appelés micro-greffons et contenant un à deux cheveux, les cheveux foncés, raides et grossiers sont particulièrement adaptés, car ils sont mieux visibles par le thérapeute en raison des pigments qu’ils contiennent. En outre, les follicules de ces cheveux sont droits, ce qui facilite encore plus la division (c’est-à-dire la séparation des bulbes contenus dans les follicules pileux).que faut il savoir avant votre greffe de cheveux

Cependant, les personnes aux cheveux foncés et épais ont l’inconvénient d’avoir moins de follicules que celles aux cheveux clairs et fins. En outre, les cheveux blonds et crépus masquent mieux le cuir chevelu chauve, ce qui n’est pas le cas des personnes aux cheveux foncés et raides, dont la forte pigmentation contraste avec le cuir chevelu habituellement clair. Les zones de la tête qui sont moins couvertes par les cheveux sont donc plus visibles, ce qui exige du praticien une compétence particulière pour obtenir des résultats esthétiques satisfaisants, même pour ce traitement plus complexe. Le contraste des couleurs est le plus évident le long de la ligne des cheveux.

Que faut-il prendre en compte en cas de greffe capillaire, quel que soit le type de technique choisi ?

En général, une à deux greffes de cheveux sont nécessaires pour obtenir un résultat satisfaisant. En effet, le nombre de greffons pouvant être prélevés est limité, et un certain temps est nécessaire pour que la circulation dite collatérale se développe. Il s’agit d’une circulation physiologique secondaire, par exemple du flux sanguin, qui alimente les follicules nouvellement implantés dans la zone receveuse afin qu’ils puissent à la fois bien s’enraciner et devenir suffisamment forts pour produire ensuite eux-mêmes de nouveaux cheveux. Si le délai de formation de la circulation collatérale dans la zone transplantée est trop court ou si le tissu n’a pas suffisamment de temps pour recréer la circulation, cela peut provoquer un effondrement local de l’apport de nutriments au tissu, entraînant la mort de la zone affectée et donc sa nécrose (mort du tissu). En outre, chaque greffe de cheveux entraîne une légère contraction de la zone cicatricielle, ce qui fait que l’espace entre les sites d’implantation apparaîtra un peu plus large une fois la cicatrisation terminée. L’esthétique de cet espace peut être améliorée au cours de la deuxième opération.