Quand la dysmorphophobie devient une obsession

La dysmorphophobie est un trouble qui affecte une moyenne de 3 % de la population. Elle consiste en un trouble qui rend la personne obsédée par un détail physique qu’elle voit comme inesthétique alors que son entourage ne le voit pas.

Comment savoir que le patient est atteint de dysmorphophobie ?

Lorsque la personne essaie de cacher à tout prix la partie de son corps qui l’obsède, nous pouvons dire qu’elle est victime de ce trouble. Elle devient très susceptible vis-à-vis des moindres remarques concernant ce défaut et redoute beaucoup son apparition en public.

Qu’il s’agisse d’un manque d’estime de soi ou d’une quête de reconnaissance aux yeux de son entourage, la victime de la dysmorphophobie ne regarde que les défauts qu’elle ne tolère pas. Pour son entourage, ces défauts sont souvent inexistants, mais elle ne pourra pas les croire.

Le seul souci, c’est que la personne ne traite pas son mal-être psychologique et se rabat sur la chirurgie esthétique et enchaîne l’intervention après l’autre.

Comment faire pour arranger les choses ?

Ce malaise doit être traité psychologiquement avant d’y remédier physiquement.

Cette obsession pathologique peut entraîner un malaise psychologique puisque la personne n’accepte plus son corps tel qu’il est et en devient complexé. Face à cela, la chirurgie esthétique devient la solution pour résoudre ce trouble psychique. Pour s’assurer de la bonne santé mentale du patient et que cela ne devienne pas une quête interminable des petits défauts, la consultation d’un psychologue peut être nécessaire pour être en cohérence avec l’éthique médicale.

Si le problème psychologique n’est pas traité en premier lieu, le patient trouvera toujours un détail à modifier. Après sa chirurgie de rhinoplastie, il fera une fixation sur son menton. Après une liposuccion du ventre il voudra faire une plastie abdominale etc…

L’obstination à avoir un corps parfait est désormais facilitée par la facilité d’accès à la chirurgie esthétique. Toujours est-il que les entretiens préopératoires permettent au chirurgien de tracer le profil du patient et peut, en cas de doute, demander un rapport psychiatrique.